Boléros, récital
L'un vient du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, travaille aujourd'hui avec des metteurs en scène et chorégraphes et chante au sein du groupe "Las Ondas Marteles". L'autre est auteur, compositeur et interprète, a été formé par Giovanna Marini à Rome puis au Centre international de musique de Paris. Ils se sont rencontrés lors d'un spectacle de Jean-Michel Rabeux ; Nicolas Martel était acteur, Cyrus Hordé composait la musique de la pièce.
Tout provient de ce qu'un jour Nicolas s'est aventuré au Mexique et est retourné à plusieurs reprises sur cette terre indienne et revenu amoureux de la culture musicale traditionnelle d'Amérique latine. De ces nombreux voyages naît le projet musical "Las Ondas Marteles" avec son frère guitariste Sébastien et son amie contrebassiste Sarah Murcia. Dès lors, la musique prend une place prépondérante dans son parcours artistique.
Un jour d'été 2004, le Festival des Nuits secrètes propose à "Las Ondas Marteles" une série de concerts dans la région de Maubeuge. Pour des raisons d’indisponibilités des deux autres membres du groupe, le projet ne peut se faire.
Poussé par le désir de chanter, hanté par des morceaux musicaux qu'il lui tenait à cœur d'interpréter depuis longtemps, Nicolas leur propose un nouveau récital, dans la pure tradition : piano, voix, acoustique. Séduits, ils lui font confiance et lui laissent une semaine pour trouver le deuxième et non moindre musicien : le pianiste.
Naturellement, Cyrus Hordé s'impose par sa faculté d'adaptation, même s'il n'était en aucun cas spécialiste de la musique sud-américaine ; d'où le pari intéressant de confronter leurs univers et de garder spontanée et neuve leur approche de cette musique.
Tout va alors très vite. Un mois leur est donné pour construire la première mouture de ce récital. Sans partition aucune, mais avec le plaisir ingénu de découvrir les morceaux en les jouant, ils se confrontent à l'exigence à la fois lyrique et retenue de cette musique typée, dont les poèmes, composés par Agustin Lara et Bola de Nieve, décrivent des sentiments amoureux, primaires, à la fois raffinés et rudimentaires.
Bien évidemment, ces mots d'amour sont espagnols. Te quiero, te adoro, te odio.
Tout provient de ce qu'un jour Nicolas s'est aventuré au Mexique et est retourné à plusieurs reprises sur cette terre indienne et revenu amoureux de la culture musicale traditionnelle d'Amérique latine. De ces nombreux voyages naît le projet musical "Las Ondas Marteles" avec son frère guitariste Sébastien et son amie contrebassiste Sarah Murcia. Dès lors, la musique prend une place prépondérante dans son parcours artistique.
Un jour d'été 2004, le Festival des Nuits secrètes propose à "Las Ondas Marteles" une série de concerts dans la région de Maubeuge. Pour des raisons d’indisponibilités des deux autres membres du groupe, le projet ne peut se faire.
Poussé par le désir de chanter, hanté par des morceaux musicaux qu'il lui tenait à cœur d'interpréter depuis longtemps, Nicolas leur propose un nouveau récital, dans la pure tradition : piano, voix, acoustique. Séduits, ils lui font confiance et lui laissent une semaine pour trouver le deuxième et non moindre musicien : le pianiste.
Naturellement, Cyrus Hordé s'impose par sa faculté d'adaptation, même s'il n'était en aucun cas spécialiste de la musique sud-américaine ; d'où le pari intéressant de confronter leurs univers et de garder spontanée et neuve leur approche de cette musique.
Tout va alors très vite. Un mois leur est donné pour construire la première mouture de ce récital. Sans partition aucune, mais avec le plaisir ingénu de découvrir les morceaux en les jouant, ils se confrontent à l'exigence à la fois lyrique et retenue de cette musique typée, dont les poèmes, composés par Agustin Lara et Bola de Nieve, décrivent des sentiments amoureux, primaires, à la fois raffinés et rudimentaires.
Bien évidemment, ces mots d'amour sont espagnols. Te quiero, te adoro, te odio.
La charge émotionnelle que véhiculaient ces boléros a conduit Nicolas et Cyrus à en sourire délicieusement au fur et a mesure du travail.
Spontanément est née la volonté de faire entendre ces paroles à celui qui ne parle pas la langue. Survinrent alors des ébauches de mise en scène et le dessin d'un petit cabaret de l'humour et des sentiments.
Boléros Récital a vu le jour dans une chapelle près de Maubeuge et s'est depuis promené du Théâtre de la Bastille à la salle des fêtes du Puy-Notre-Dame.
Boléros Récital a vu le jour dans une chapelle près de Maubeuge et s'est depuis promené du Théâtre de la Bastille à la salle des fêtes du Puy-Notre-Dame.